![]() | Partage d’expert SAS Beeznet, parce que nos experts font gagner en performance en éclairant les problématiques les plus souvent rencontrées sur le terrain : prendre en compte l’antifragilité dans le système de management de l’organisme, fondée sur l’expérience, la pratique et le savoir faire capitalisé des experts SAS Beeznet. |
L’antifragilité a été définie en 2012 dans l’ouvrage « Antifragile : Les bienfaits du désordre » de Nassim Nicholas Taleb. Il cherche à démontrer que certains systèmes ou organisations tirent profit des chocs et de la volatilité. Les théories économiques, modèles financiers ou systèmes de management donnent l’illusion de la prévisibilité dans des domaines où le hasard et l’incertitude dominent. Et ne prennent pas suffisamment en compte les événements extrêmes que taleb appelle les cygnes noirs (événements rares, impact considérable, Explicable et évident a posteriori) comme par exemple les attentats du 11 septembre, la Chute du mur de Berlin (1989), la Covid19…
Il y décrit des principes d’antifragilité que l’on peut résumer ainsi:
- Redondance (redundancy),
- Enjeu personnel (skin in the game),
- Supprimer le négatif (via negativa),
- Miser sur le durable (Lindy effect),
- Mix protégé-exposé (Barbell strategy),
- Écouter toutes les sources (Green Lumber Fallacy),
- Écouter les signaux faibles (Early occurrences),
- Petit et décentralisé (Small is powerful ),
- Plusieurs options (Optionality),
- Micro stress permanent (Variability & Stressors),
- Polyvalence, Droit à l’erreur (Trial and Error)
- Solutions simples/transparentes (Simplicity),
- Organiser ses décisions (Convexity, Asymmetry of Risk),
- Pas de suppression totale du risque (Volatility)
L’intervention de Mathieu Destrian (Avagram), expert en antifragilité, lors d’un atelier animé par Beeznet (Vincent iacolare) le 4 septembre à Paris a permis de développer les principes antifragile.
Les experts Beeznet proposent de voir comment ses principes peuvent renforcer le système de management de l’entreprise dans une dynamique de résilience organisationnelle. Voici comment.
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1. S’appuyer sur les les meilleures pratiques des systèmes de management
- Leadership: il faut le vouloir. Ca demande une prédisposition des équipes et que ce soit incarné par la haute direction,
- Management des risques-crise-continuité,
- Agilité-Adaptabilité-Flexibilité,
- Capacité à anticiper (prospective, apprendre des échecs, veille, écoute des signaux faibles…)
- Analyse du contexte-Parties intéressées-Chaîne de valeur-Écoute,
- Capacité à se réinventer (innovation, ouverture aux nouvelles idées/ technologies/ techniques/…, créativité, diversification, prendre en compte les nouveaux enjeux…),
- Amélioration,
- Prise de décision fondée (déterministe et probabiliste),
- Vision long-terme
2. En expérimentant les « principes » anti-fragiles permettant de se préparer à faire face à l’incertain
- Redondance (redundancy),
- Enjeu personnel (skin in the game),
- Supprimer le négatif (via negativa),
- Miser sur le durable (Lindy effect),
- Mix protégé-exposé (Barbell strategy),
- Écouter toutes les sources (Green Lumber Fallacy),
- Écouter les signaux faibles (Early occurrences),
- Petit et décentralisé (Small is powerful ),
- Plusieurs options (Optionality),
- Solutions simples/transparentes (Simplicity),
- Organiser ses décisions (Convexity, Asymmetry of Risk),
- Pas de suppression totale du risque (Volatility)
3. Avec des équipes antifragiles
- Responsabilisation,
- Engagement collectif,
- Laisser libre cours à la créativité (donner du temps pour créer/ imaginer, créer du chaos, faire se rencontrer les équipes), sortir régulièrement de ses zones de confort,
- Micro stress permanent (Variability & Stressors),
- Polyvalence de métier/ savoir-faire, Excellence technique
- Droit à l’erreur (Trial and Error),
- Soutien et confiance à des personnes motivées- compétentes-ouvertes d’esprit- auto-organisées- sensibles au contexte,
- Accueil favorable des changements/ imprévus/ erreurs/ pannes/ défaillance, droit à l’erreur,
- Confiance, Communication et relation honnête-ouverte-transparente,
- Favoriser la diversité des points de vue pour mieux appréhender la complexité,
- Ouverture d’esprit /capacité à remettre en question nos certitudes/ culture du doute constructif et de la remise en question
- Confiance, Motivation, Ouverture aux changements, Relation honnête-ouverte-transparente, Diversité,



