Partage d’expert SAS Beeznet, parce que nos experts font gagner en performance en éclairant les problématiques les plus souvent rencontrées sur le terrain : Partages sur la définition et recommandations de la « politique » (Système de management). |
Lors des différents accompagnements liés à la mise en place de système de management, un sujet revient systématiquement : la politique !
Dans tout système de management, on retrouve la nécessité pour la direction d’établir, mettre en œuvre et tenir à jour une politique. Et c’est là que la confusion règne très souvent.
Qu’est-ce que cette fameuse politique ? Une lettre d’engagement de la direction, un document, quelques lignes d’orientations ?
La politique c’est les intentions et orientations d’un organisme, telles qu’elles sont officiellement formulées par sa direction. On n’est pas plus avancé sur ce que c’est concrètement et comment la définir !
C’est quoi et comment la définir ?
Tout organisme définit des orientations stratégiques. Pour être mise en œuvre, cette stratégie doit se décliner aux différentes fonctions de l’organisme : politique de recrutement, politique commerciale, politique d’achat, politique de rémunération, politique qualité, politique de sécurité de l’information, politique environnementale… La politique est donc le moyen à disposition des dirigeants pour aligner de façon cohérente toute action, projet, objectif, décision avec la stratégie d’ensemble (alignement stratégique). Elle se décrit en quelques lignes (sous forme d’axes, orientations).
A ne pas confondre avec les objectifs associés à chaque axe de cette politique, qui viennent jalonner ces orientations et qui ont doivent être SMART (sincère, réaliste, mesurable, temporel).
Pour que cette déclinaison soit complète et efficace, on peut s’appuyer sur un arbre l’alignement stratégique (voir au BeezMap en 1 image, 1 définition, 1 vidéo…).
Et à quoi ça sert ?
Une politique sert à donner du sens. Le mot « sens » désigne à la fois (et entre autre) :
- la « direction » (relative à un but, vers où on va) : ce que l’on fait qui nous mène à quelque chose, à un résultat. Ce qui oriente notre action et nos actes dans une direction donnée.
- la « signification » (la raison, la façon dont on marche) : Une chose sensée prend racine dans une origine, une cause, un fondement lui même sensé qui lui donne tout son sens. Ce qui explique un cheminement en lui conférant une certaine cohérence.
- la « sensibilité » (émotion, faculté de sentir et de juger, le « bon sens »…).
La politique permet de comprendre la finalité, le but, les fondements, le pourquoi des mesures et dispositions. sans compréhension de la politique on risque d’appliquer « bêtement » . La politique donne aussi une cohérence d’ensemble.
On a donc une politique par fonction déclinée de la stratégie. Et ce n’est pas tout. Cette politique sur une fonction donnée se décline selon les besoins sur les sous fonction. Par exemple :
* une politique de gestion des talents se décline en sous-politiques de formation, de rémunération, d’évolution de carrière…
* une politique de sécurité de l’information, en sous-politiques de gestion des mots de passe, de sauvegarde, de gestion des accès, de continuité….
La définir c’est bien, se l’approprier c’est mieux ?
La politique n’a d’intérêt que si l’ensemble des acteurs et parties intéressées se l’approprient. La diffuser ne consiste donc pas seulement de la mettre à disposition sur un intranet ou à la diffuser par courriel ou la référencer dans un contrat de travail.
Une formation « descendante » même avec un QCM à la fin, ne permet pas d’en garantir l’appropriation.
« Dis-moi et j’oublie, montre-moi et je me souviens, implique-moi et je comprends » (Benjamin Franklin).
Mieux vaut utiliser les dynamiques de pédagogie interactive, collaborative et transmissive, comme par exemple :
- La loi de Miller et notre mémoire de travail (7 informations max en 30 secondes)
- les 12 mots (pour se présenter/ conclure/…en max 60 secondes),
- le 35 (pour identifier et prioriser des idées : chacun note sa réponse à la question donnée puis la confronte avec celle des autres afin de faire émerger collectivement la meilleur réponse),
- bataille aérienne (faire émerger les freins en 2 groupes : les plus et les moins),
- bourse aux idées (faire émerger des idées : proposer 5 idées, regrouper et collectivement décider d’éliminer les idées les moins pertinentes),
- effet réseau (chacun note ces questions sur un post-it, une idée par post-it. Chacun passe en revue les question et note en dessous ces réponses. Constituer des groupes de travail par paquet de post-it regroupés)
- chevaliers blancs/ noirs (faire émerger les freins avec 2 groupes : les pour et les contre. Joute oratoire pour déterminer les arguments-objections)
- devoir d’enquête (réactiver en constituant 1 groupe par question : 3 points clés de la formation ? Facile/ difficile ? Quel changement d’un coup de baguette magique ? Quel niveau atteint de 1 à 10… Chaque groupe consulte les autres groupe pour avoir des réponse à sa question),
- enveloppes pour trouver des solutions (1 enveloppe par question. L’enveloppe passe de groupe en groupe pour apporter des solutions sans regarder les réponses des autres)
- Voir aussi les Jeux-Cadres de Thiagy ….
On peut aussi utiliser des techniques de ludopédagogie, apprentissage par le jeu, Création de jeux sérieux … pour l’appropriation de formation et montée en compétence : Voir le savoir-faire Beeznet (Thierry Secqueville, prestataire engagé SAS beeznet ) : les sites « apprendre-avec-le-jeu.com » et LudiJob.com
Voir article des jeux sérieux pour la formation ou l’apprentissage.
Il est aussi important de bien préparer son animation :
- pratiquer les 4P de l’animateur-facilitateur : puissance-permission (une place pour chacun)-Protection (du groupe et de chacun)-Positif
- prendre une heure pour préparer une intervention d’une minute (et pas 1 minute pour préparer une intervention d’une heure)
- prévoir un changement de rythme et d’animation toutes les 10 minutes
- répéter-répéter-répéter (au moins 3 fois avec des techniques différentes pour retenir durablement)
- pratiquer des animations qui mobilisent les différentes formes d’intelligences qui font appel à nos différents sens : logico-mathématique, verbale-linguistique, kinesthésique, visuelle-spatiale, inter/intrapersonnelle, musicale-rythmique, naturaliste, existentielle-spirituelle